La faune du coin.. La suite (2)

Deuxième article sur la faune... et cette fois ci c'est sur le "hummingbird" c'est à dire l'oiseau-mouche ou le colibri.
Bon il n'y en a pas autant que des écureuils mais quand même! J'en ai vu deux depuis mon arrivée, dont un de très très près.
Je lisais tranquillement dans le jardin quand j'ai entendu une sorte de bourdonnement, vrombissement vers mon oreille. J'ai donc tourné la tête et me suis retrouvée bec à nez devant un colibri avec une gorge rouge. Peut-être était-il attiré par mon haut coloré?(puisque les colibri n'ont pas d'odorat mais une vue très développée qui voit même les ultra-violets. Quelques secondes plus tard il est reparti, ayant bien vu que je n'étais pas une fleur, et qu'il ne pouvait rien tirer de moi!
En tout cas je suis restée ébahie par cet oiseau minuscule, si rapide et précis!

Donc comme d'habitude je suis allée me renseigner sur ce phénomène de la nature.
J'ai certainement rencontré un colibri à gorge rubis, car c'est une des seules espèces de colibri présente aux Etats-Unis. La plupart des espèces se rencontrent en Amérique Centrale et Amérique du Sud, et bien sûr aussi à Cuba, où le plus petit colibri, donc le plus petit oiseau du monde vit: le colibri abeille que l'on peut confondre avec un bourdon. 5.5 cm de long pour 1.95 grammes.

Ils peuvent voler vers l'arrière ou sur place et effectuer des voltiges impressionnantes. Ils sont capables d'une « hibernation » nocturne et de voir les ultra-violets. Ils ont un métabolisme extrêmement élevé, un rapport entre la masse corporelle et la masse du cerveau tout aussi élevé, une capacité à faire des vocalises complexes et une capacité d'apprentissage des chants!
Ils battent des ailes entre 8 et 80 fois par seconde selon les espèces,et mesurent entre 2 à 22 cm (35 pour le colibri "géant). Leur coeur peut battre jusqu'à 1260 fois par minute. Les plus petits oeufs font la taille d'un petit pois!


Ils se nourissent de nectar(des fleurs)principalement 5 à 8 fois (30 à 60 secondes à chaque fois) par heure et d'un peu d'insectes pour les protéines. Ils se nourissent donc principalement de sucre, source d'énergie nécessaire pour battre des ailes à cette vitesse.
Ils ont un bec très fin et recourbé, et une langue qui sort comme un ressort du bec pour aller chercher le nectar. Cette langue est divisée en deux à son extrémité et elle atteint le nectar dans la corolle qui monte sur la langue par capillarité. Ce n'est qu'une fois la langue de retour dans le bec que le nectar est aspiré.

La nature est bien faite car certaines fleurs que les colibris visitent ont connu un processus de coévolution avec celui-ci. La fleur dépose du pollen sur la tête du colibri, augmentant ainsi les chances de fécondation d'une autre fleur avec ce pollen. Le système buccal des oiseaux-mouches s'est fait en parralèle avec l'adaptation des fleurs (forme).

Encore un phénomène unique, lorsqu'un colibri cherche à attraper un insecte, la base de son bec s'aggrandit!! Ce qui est unique chez les oiseaux.

Bon voilà en résumé ce que j'ai trouvé sur ce super petit oiseau!
N'hésitez pas à vous documenter plus encore, ils vous réserve encore des surprises!